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Julienne Mouyabi : «Nous ne faisons pas de ségrégation»
Publié le samedi 2 septembre 2017  |  gabonnouvellevision
Julienne
© Autre presse par DR
Julienne Mouyabi ,le Général de brigade, coordonnatrice des actions ayant droit au social dans le corps de police
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Le Général de brigade, coordonnatrice des actions ayant droit au social dans le corps de police, présente la spécificité de la deuxième édition des Journées nationales de la sécurité intérieure qui se célèbre du 20 au 22 juin 2017.

Général, que pouvons-nous retenir des Journées nationales de la sécurité intérieure ?

Je voudrais d’abord remercier le chef de l’Etat, chef suprême des forces de défense et de sécurité, le ministre de l’Intérieur et le commandant en chef qui ne cessent de s’activer pour ces deuxièmes journées des forces de sécurité, dont le thème est «La police, régulatrice du vivre ensemble dans la cité».
En ma qualité de coordonnatrice des actions à caractère social, nous débuterons ce matin (20 juin 2017, Ndlr) avec le don de sang. Nous poursuivrons par les dons en denrées alimentaires de première nécessité dans les auspices. Cette année, nous avons mis l’accent sur le Centre d’accueil pour enfants abandonnés d’Angondje.

Donner du sang, c’est donner de la vie. Et la vie est un don de Dieu. Ceci rentre dans le cadre de nos missions régaliennes de sauver les vies et assurer la protection des personnes et des biens. Et il me souviendrait que la semaine dernière, on a célébré la journée internationale du don de sang. A ce sujet, nous aurons près de 500 policiers qui viendront donner de leur sang, parce que nous ne voudrions pas que les populations, qui sont dans le besoin, cherchent une poche de sang, alors qu’il y a des personnes ressources. Pendant ces journées, nous allons édifier les populations sur nos missions régaliennes qui sont aussi celles de porter secours et assistance.

Nous l’avons fait l’année dernière lors de la première édition des Journées nationales de la sécurité intérieure. Nous ne l’avons pas médiatisé, certes, mais nous allons nous apesantir cette année sur les activités à caractère social. Nous ne sommes pas seulement sur la voie publique pour traquer les bandits, nous faisons aussi dans du social. Et j’invite les populations à venir nombreuses sur le site de l’Escape à partir de jeudi 22 juin pour s’enquérir des activités que nous menons dans note institution. Car je suis convaincue que les populations ne comprennent pas ce que nous faisons. C’est donc l’occasion de vivre en live ce que nous faisons au quotidien dans notre institution.

Qu’est-ce qui explique le choix du Centre d’accueil pour enfants abandonnés d’Angondje ?
Le choix du Centre d’accueil pour enfants abandonnés d’Angondje n’est pas anodin. Vous savez, dans sa politique, le chef de l’Etat mise plus sur la jeunesse. Cette jeunesse qui commence par le premier âge. C’est sur elle que nous allons mettre notre préoccupation afin de lui apporter un peu de sourire, un peu de bien-être. C’est l’occasion pour nous d’assister ces enfants afin qu’ils soient nos remplaçants de demain. Nous allons offrir des denrées alimentaires de première nécessité : du sucre, du lait, des couches, du savon...

Mercredi, 21 juin, il y a cette messe œcuménique…
Il y aura toutes les obédiences : des catholiques, des protestants et les musulmans. Nous ne faisons pas de ségrégation, nous sommes les humains, et nous devons nous accepter en dépit de nos différences.
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