Le policier « démasqué » à la résidence de Jean Ping comme un infiltré, séquestré et molesté, n’était pas un infiltré, annonce un communiqué de la Préfecture de police de Libreville (PPL) qui a décidé de porter plainte.
« Cet agent qui n’était pas en service, vaquait librement à ses occupations », soutient la police qui précise que son agent se trouvait « au Restaurant la * Bassamoise *, à proximité du Lycée Français et non au domicile de Monsieur *Jean PING* ». Ce restaurant appartient à Jean Ping. Il est situé à proximité de sa résidence. Il est ouvert au public.
Le 29 août 2017 aux environs de 14 heures, un agent des Forces de Police Nationale (FPN) a été « enlevé, séquestré et sauvagement molesté aux charbonnages par des individus se réclamant partisans de monsieur *Jean PING* », rappelle le texte.
« Les images de son supplice ont même été vantées et font l’objet de diffusion sur les réseaux sociaux par ses agresseurs », poursuit le document.
« Il était accusé à tord d’être un infiltré », insiste la police qui prévient que « cet acte qui intervient au moment où on constate l’intensification des messages appelant à la violence et l’assassinat des Agents des Forces de Défense et de Sécurité, porte atteinte à une Institution Républicaine ».
« Cela interpelle le Haut Commandement des Forces de Police Nationale qui a décidé de porter plainte, de rechercher activement les auteurs et de les traduire en justice », conclu la police.