Installées il y a seulement quelques mois par la Mairie de Libreville, les plaques d’adressage comportant le référencement des rues, boulevards et avenus de la capitale sont vandalisées, par des individus inconnus, et ce, pour des raisons inavouées.
Dans les artères de la capitale gabonaise, plusieurs plaques murales, panneaux et autres supports d’adressage sont détruits, et ce, peu de temps après leur installation. Même s’il est vrai que l’adressage complète de la ville n’est pas arrivée à terme, toujours est-il que de nombreux actes d’’incivisme sont perpétrés par des quidams non identifiés. Il est désormais monnaie courante de constater dans les différents quartiers, des panneaux dépourvu de leurs plaques nominatives. Le matériel utilisé serait-il de mauvaise qualité ? Dans tous les cas, les plaques vandalisées çà et là disparaissent comme par enchantement.
Des personnes tapies dans l’ombre sont-elles hostiles à ce projet de la Mairie de Libreville ? Oui, semble-t-il ! En effet, par le passé les autorités municipales avaient poussé un coup de gueule suivie d’une plainte contre x à la suite du saccage des palmiers plantés par les services de Rose Christiane Ossouka Raponda sur certains boulevards.
Libreville enclin au retard de développement
Le développement urbain s’impose aujourd’hui, en particulier en Afrique. Si les pays africains tentent tant bien que mal à remédier à cette situation, certains pays comme le Gabon sont à traine. On en veut pour preuve, l’adressage qui est effective depuis belle lurette sous d’autres cieux. Au Gabon, ce n’est que maintenant que les autorités municipales lancent le projet. Un petit acquis qu’il convient de préserver quand on sait qu’à Pointe-Noire, au Congo, le plan d’adressage de la ville est effectif depuis des lustres. Outre l’investissement onéreux, il convient de souligner que l’opération d’adressage permettra à terme la mise en place de services annexes telle la livraison à domicile, une meilleure mobilité intra-muros etc.