En dépit de sa non-conformité avec la réglementation relative à cette activité, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) annonce de belles perspectives pour le secteur de la finance mobile dans la sous-région.
Dans sa « Lettre de la recherche » publiée en juillet 2017, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) indique que « de par ses avantages, le mobile money peut devenir un véritable outil d’inclusion financière. Grâce à la flexibilité, la rapidité et l’accessibilité de ses services, il permet aux particuliers et aux très petites entreprises d’accéder à un large éventail de services financiers à moindres coûts ».
En outre, relève la Banque centrale, en se généralisant dans les habitudes de paiement, le mobile money contribuera de plus en plus à une digitalisation des transactions financières. Ce qui devrait réduire la demande de signes monétaires (billets et pièces) et donc réduire les coûts de l’émission de monnaie.
En outre, la promotion du règlement d’impôts, taxes et autres frais administratifs par mobile money pourrait constituer un formidable outil de lutte contre la corruption dans la sous-région, en contribuant à une numérisation complète des relations entre l’administration et ses usagers.
Enfin, entrevoit la BEAC, le mobile money deviendra assurément un instrument de formalisation des transactions financières d’un secteur informel dense et relativement dynamique dans la sous-région.