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L’UPG dénonce l’illégalité des nominations de Maganga Moussavou et Ndemezo’o Obiang
Publié le mercredi 30 aout 2017  |  Gabon Media Time
MOUKAGNI-IWANGOU,
© Autre presse par DR
MOUKAGNI-IWANGOU, Président de l’Union du Peuple Gabonais (UPG)
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C’est à la faveur d’une réunion du Conseil du Bureau exécutif de l’Union du peuple gabonais qui s’est tenue le samedi 26 Août dernier à sa permanence de Nzeng-Ayong dans le 6ème arrondissement de Libreville, que ce parti d’opposition a tenu à donner son appréciation sur la récente actualité politique qu’a connu le pays, notamment la formation du nouveau gouvernement et la nomination dans certaines institutions constitutionnelles.

Ce Conseil qui s’est déroulé sous l’autorité du président de l’Union du Peuple Gabonais (UPG), Moukagni Iwangou, est principalement revenu sur la nomination au poste de Vice-président de la République de Pierre Claver Maganga Moussavou et de président du Conseil économique et social, René Ndemezo’o Obiang. Des nominations qui selon ce parti suscitent des interrogations sur le sérieux des personnalités qui occupent l’exécutif.

Ainsi, concernant le premier Décret, qui porte la référence 248, nomme le Vice-Président de la République, l’UPG déplore que ce décret ignore de manière claire «la volonté du Peuple qui est le fondement de l’autorité des Pouvoirs publics». Consacrant de ce fait «la rupture du Pacte Républicain dans la conduite de la plus haute charge de l’Etat, en associant une personnalité dont la légitimité, rapportée par les indicateurs officiels, donne à constater qu’elle n’est pas davantage tenue en grande estime par le Peuple».

Par ailleurs, sur la nomination de Réne Ndemezo’o Obiang au poste de président du Conseil économique et social, le Bureau exécutif de l’Union du peuple gabonais dénonce ce qui apparaît comme une violation flagrante de la Constitution.

«Sous la foi des dispositions combinées des articles 109 et 110 de la Constitution, qui réservent ce privilège aux seuls cadres dans le domaine économique, préalablement nommés par l’Etat, et siégeant déjà au sein de cette institution aux côtés des élus de la société civile et des groupements socioprofessionnels, et des élus des collectivités locales, le décret 249 offre à tout observateur, l’occasion de constater, que le Président du Conseil économique et social nouvellement nommé pour ses seuls mérites politiques, à l’effet de diriger une institution qu’il va découvrir, n’est pas éligible à cette responsabilité, et qu’en cette forme, ce décret est nul et non avenu» démontre t-il.

«Le Bureau Exécutif a marqué ses plus expresses réserves, sur la viabilité d’un régime en conflit ouvert avec la loi, dans sa capacité à gouverner la Nation, dont la loi est la parfaite expression» conclut le communiqué. Une démonstration qui pourrait dès lors suscité des vives critiques, puisque montrant clairement non seulement l’illégitimité et l’illégalité de ces récentes nominations.
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