Le ministre en charge de la Communication, Alain Claude Bilie-By-Nze, a échangé le 29 août à Libreville avec les diffuseurs de télévision, sur la redevance audiovisuelle et cinématographique, le code de la communication et l’agrément technique.
Constitués entre autres des responsables de Canal+ et Satcon, les diffuseurs de télévision étaient en séance de travail le 29 août à Libreville, avec le ministre en charge de la Communication, Alain-Claude Bilie-By-Nze.
La rencontre visait à expliquer les modalités de l’application de la redevance audiovisuelle et cinématographique, ainsi que de l’agrément technique institué par l’Etat, pour faciliter le développement des médias publics.
A cet effet, Alain-Claude Bilie-By-Nze a fait savoir aux diffuseurs qu’ils sont censés désormais récolter cette redevance pour le compte de l’Etat. Estimée à près de 1.500 francs de CFA par mois, elle est payable par tous ceux qui reçoivent la télévision quel que soit le moyen.
Avec les diffuseurs de télévision, le ministre de la Communication a également abordé la question de l’application du nouveau code de la communication et les difficultés auxquelles ils sont confrontés, en tant qu’opérateurs audiovisuels.
Selon Alain-Claude Bilie-By-Nze, le nouveau code de la communication apportera des réponses idoines aux préoccupations de ces acteurs, d’autant «qu’il fixe les prérogatives de l’Etat, ses missions, mais aussi les droits des operateurs», a déclaré le ministre de la Communication.
Par ailleurs, Alain-Claude Bilie-By-Nze a informé les operateurs de l’institution d’un agrément technique. Leur implantation ou évolution en qualité de distributeurs et redistributeurs au Gabon dépendra désormais de l’acquisition de celui-ci.
Si ces nouvelles dispositions semblent être à la portée de chaque opérateur audiovisuel, selon le ministre de la Communication, ce dernier a tout de même estimé que «leur non-respect entraine des sanctions», a-t-il avertit.
«S’agissant de la redevance audiovisuelle, les operateurs qui ne la paieraient pas s’exposent à plusieurs risques, allant de 10% de ce qui est du pendant les trois premiers mois». Ces sanctions pourraient aboutir aux sanctions fiscales prévues par la loi, en cas de persistance.