Les revendeurs du ciment estampillé CIMAF (Ciment d’Afrique) ont tenu, samedi, à Libreville, un point de presse pour exprimer leur ras-le-bol face aux dirigeants de cette entreprise qui les traiteraient comme des moins que rien.
Cette situation, insistent les intéressés, n'est pas de nature à apporter la sérénité dans le secteur de la vente du ciment made in Gabon. Ruptures brutales des contrats, écart de langage, relent esclavagiste… Ainsi serait le lot quotidien des dirigeants marocains à l'endroit de leurs revendeurs.
« Depuis l’annonce par le gouvernement, le 19 juillet 2017, d’interdire les importations de ciment afin de protéger la production nationale et sauver les emplois, les dirigeants de CIMAF, qui se voient désormais en situation de monopole dans notre pays, nous traitent désormais sans égards », regrette le collectif des revendeurs du ciment.
Et d'ajouter : « Il ne se passe plus une semaine sans qu’un revendeur de ciment, estampillé CIMAF, ne se voit fermer son compte, en violation des dispositions commerciales en la matière. Sans informer préalablement ses partenaires commerciaux, comme l’aurait voulu le bon sens, CIMAF (Owendo) met fin à sa collaboration avec ceux-là mêmes qui ont imposé son ciment devant la concurrence chinoise. »