L’état du réseau routier gabonais ne cesse d’être au centre des préoccupations des populations. A l’intérieur du pays c’est le cas du tronçon Ovan-Makokou qui constitue un véritable danger pour les usagers au fil des années. Une situation qui demeure d’autant plus critique au vue des personnalités politique qui occupent une position de choix au sein de l’appareil étatique.
L’état exécrable de ce trajet est à l’image de nombreux autres sur l’ensemble du territoire nationale. Malgré l’autosatisfaction affiché par le gouvernement, qui se vante en longueur de journée d’avoir réalisé près de 600 kilomètres de route en 8 ans, les populations constatent pourtant que ces déclarations ne sont que des mots vains, puisqu’en réalité il en est rien.
Pour le cas de cet axe routier, malgré la présence au sein du gouvernement des personnalités originaires de cette province, notamment d’Emmanuel Issoze Ngondet ressortissant de la Zadié, Noël Nelson M’Essone originaire de la Mvoung, Alain Claude Bilié-By Nzé, ressortissant de l’Ivindo, Guy Maixent Mamiaka, fils de la Lopé, l’ancienne présidente du CES, Georgette Koko ou de Rigobert Ikambouayat-Ndeka, les populations ne comprennent toujours pas l’état piteux de cette route.
D’ailleurs, certain ne manquent pas de relever que cette état de fait serait entretenu à dessein par ces personnalités politiques de premier plan, qui pensent peut-être qu’en développant leur localité, les populations s’affranchissent et ainsi refuseraient d’être à leur botte.
«Ils savent ce que vivent les populations et tous les voyageurs. C’est des sorciers. Voyez-vous, nous avons passés presqu’une semaine sur la route avant l’arrivée d’une autre voiture qui nous sorti de là. Sans réseau, nombreux étaient obligés de marcher on ne sait jusqu’où. Le premier ministre et tous les responsables politiques de la province le savent. Ils savent que notre quotidien est ponctué d’accidents et de malheur. Ils savent que nous dormons sur la route. Que voulez-vous qu’ils fassent s’ils sont préoccupés à faire des louanges à Ali Bongo?» a confié Rodrigue Nanga à nos confrères de Moutouki.
Une situation qui laisse très perplexe, donnant le sentiment que ces hommes et femmes de l’Ogooué-ivindo n’ont en tête que leur bien-être et celle de leurs familles, au détriment des populations qui sont pourtant sollicitées à chaque échéances électorales.