Cela fait quasiment un mois que les populations de certains quartiers de Libreville vivent sans eau potable. Une situation difficile qui pousse d’ailleurs les riverains à parcourir plusieurs kilomètres pour en trouver. Entre la pénurie d’eau potable et le silence insultant de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg), plusieurs habitants s’organisent pour manifester leur mécontentement.
Du premier au sixième arrondissement, le constat est le même, la Seeg a du mal à satisfaire sa clientèle; « Les personnes qui ne peuvent effectuer le déplacement avec les récipients attendent dans leur quartier une eau qui revient parfois très tard nous a expliqué une habitante du quartier Nzeng-Ayong (Dragages) ».
Une situation que les riverains voudraient résoudre avant le début de l’année académique « que la Seeg règle ce problème, bientôt les enfants reprendront le chemin de classes, Libreville manque incroyablement de sécurité pour laisser nos enfants aller puiser de l’eau ici et là, nous disons non! » s’est insurgée une habitante.
Joint par téléphone, le service communication s’est rendu indisponible nous laissant ainsi dans l’incapacité de préciser les raisons pour lesquelles l’alimentation en eau et même en électricité dans la capitale s’avère difficile.