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Gabon: onze interpellations après des heurts entre opposants et police
Publié le lundi 28 aout 2017  |  AFP
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© Autre presse par DR
Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville, Steeve Ndong Essame Ndong
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Onze personnes ont été interpellées vendredi au Gabon, en marge de manifestations non-autorisées de soutien à Jean Ping, l'adversaire d'Ali Bongo à la présidentielle du 27 août 2016 qui conteste toujours sa victoire, a appris l'AFP dimanche.

"Je suis informé de huit interpellations à Libreville", a déclaré à l'AFP Steeve Ndong Essame Ndong, procureur de la République, en réponse à une question sur les marches de vendredi.

"Il y a eu trois interpellations à Port-Gentil, qui ont eu lieu au cours d'une marche non autorisée vendredi", a ajouté Fabrice Bebelet Oyingha, procureur du tribunal de première instance de Port-Gentil, la capitale économique du Gabon.

"Toutes les personnes interpellées seront déférées au parquet", a notifié le ministère de l'Intérieur dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.

Des marches de soutien à l'opposant Jean Ping ont eu lieu vendredi, deux jours avant le premier anniversaire du scrutin qui a conduit à la réélection contestée d'Ali Bongo Odimba, dans divers villes du pays: à Libreville, Port-Gentil, Tchibanga (sud-ouest), Oyem (nord).

Des organisateurs de ces marches ont affirmé à l'AFP avoir déposé dès mercredi auprès des gouvernorats des demandes d'autorisation de manifester pour vendredi, sans avoir reçu de réponse.

Des appels à manifester avaient été diffusés sur les réseaux sociaux et par Jean Ping lui-même.

Rival d'Ali Bongo à l'élection du 27 août 2016, Jean Ping avait lancé il y a une semaine un appel à la désobéissance civile, relayé par deux télévisions privées. L'une d'elle, Radio-télévision Nazareth (RTN), a été interdite pendant un mois de diffuser des programmes politiques par le Conseil national de la communication (CNC), a rapporté vendredi le site d'information Gabon Review.

M. Ping se proclame le "président élu", dénonçant le "coup d'Etat militaro-électoral" de son rival qu'il accuse de fraude.

L'annonce de la réélection de M. Bongo le 31 août 2016 avait provoqué des violences inédites au Gabon.
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