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Suppression du poste de Vice-premier Ministre : BBM sanctionné ?
Publié le jeudi 24 aout 2017  |  Gaboneco
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© 20minutes.fr par DR
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l`Urbanisme, de l`Habitat social et du Logement reçu par le Président de la République de Côte d’Ivoire
Mardi 25 juillet 2017. Abidjan, Présidence. Le Président de la République de Côte d’Ivoire , S.E.M. Alassane OUATTARA, s’est entretenu avec le Vice-Premier Ministre, Ministre du l’Urbanisme, de l’Habitat social et du Logement, M. Bruno Ben MOUBAMBA (photo).
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Le premier gouvernement post-présidentiel comportait en son sein le poste de Vice-Premier ministre, pourvu à l’époque par Bruno Ben Moubamba. Une fonction qui vient d’être supprimée par Emmanuel Issoze Ngondet, sans aucune explication. Cette décision fait-elle suite aux sorties et prises de positions « intempestives » de Bruno Ben Moubamba ? Doit-on y voir une sanction contre le président de l’ACR qui s’est souvent désolidarisé de ses collègues du Gouvernement ?
Deuxième personnalité du Gouvernement dans l’ordre protocolaire, le poste de Vice-premier Ministre, occupé jusque-là par Bruno Ben Moumbamba a été simplement et purement supprimé dans le gouvernement Issoze Ngondet II. Sur cette décision, le Chef du gouvernement, récemment face à la presse n’a pipé mot. Cependant, certains observateurs du landerneau politique voient dans cette décision à l’encontre de Bruno Ben Moumbamba dont les ardeurs débordantes coulent de source. En effet, sous l’ère Issoze Ngondet II, Bruno Ben Moubamba a plutôt eu des rapports tendus avec certains de ses collègues notamment Alain-Claude Bilie-By-Nze, Ministre de la Communication et par ailleurs porte-parole du Gouvernement ainsi que le parlement.
Dans la précédente équipe ministérielle, Bruno Ben Moubamba a été l’uns des membres du gouvernement le plus critiqué en raison des ses sorties parfois aux antipodes de la « solidarité gouvernementale ».

D’où les recadrages du Premier ministre à l’endroit de son second. Des rappels à l’ordre qui n’ont pas calmés les ardeurs du candidat malheureux à la dernière présidentielle. « Il y a de moins en moins de contre-pouvoir et d’espace de débat dans le pays », expliquait l’incriminé dans les colonnes de Jeune Afrique. Des divergences qui ont sans nul doute motivé la suppression du poste de Vice-premier ministre dans l’actuel gouvernement. En effet, Emmanuel Issozet-Ngondet a jugé utile de loger à la même enseigne tous les ministres, laissant ainsi moins de marges de manœuvres à ses collaborateurs.

Michael Moukouangui Moukala
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