L’État, par le biais du ministère de l’Eau et de l’Énergie, la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG-Veolia) et le Group Vivendi Africa (Vivendi) ont signé ce vendredi matin une convention tripartite prévoyant l’utilisation des infrastructures de transport d’énergie électrique pour accélérer le raccordement des usagers à l’Internet très haut débit par réseau FTTH.
Les travaux de déploiement du dispositif qui va permettre l’accès à l’internet haut débit vont débuter dans plusieurs communes et quartiers du grand Libreville. À ces derniers s’en suivront «des offres internet très haut débit seront très rapidement proposées à un grand nombre de foyers à des prix véritablement accessibles»; précise le communiqué du ministère.
Pour ce qui est de la FTTH (Fiber-To-The Home) c’est-à-dire la « fibre jusqu’au domicile », elle permet à l’abonné d’être directement raccordé par une fibre optique de « bout en bout » entre le nœud de raccordement optique et le lieu d’usage. Ce mode point-à-point garantit des vitesses élevées constantes, sans affaiblissement ni perturbation électromagnétique. Contrairement à la paire de cuivre et aux technologies ADSL qui subissent une atténuation importante au bout de quelques kilomètres, le signal de la fibre optique ne décline presque pas avec la distance.
Rappelons que le 23 janvier dernier, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) avait procédé à l’attribution officielle de la licence de fournisseur d’accès Internet de très haut débit FTTH à Group Vivendi Africa Gabon, filiale de Vivendi.
Ce premier réseau FTTH doit contribuer à la démocratisation de l’Internet dans les foyers et au soutien du développement économique et social. Visant à faire du Gabon le pôle numérique de l’Afrique centrale, la première partie du déploiement de cette technologie sera financée par Group Vivendi Africa en fonction des termes définis dans le cahier des charges constitué par l’ARCEP.