L’Organisation internationale du travail (OIT) a demandé des comptes aux autorités gabonaises, dans le cadre de la plainte de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) pour «atteintes à la liberté syndicale».
Img : Gabon : L’OIT veut voir clair dans la plainte de l’Onep
Interpellée en juillet dernier par une plainte de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) à l’Etat gabonais, l’Organisation internationale du travail (OIT) a demandé des explications aux autorités gabonaises.
En effet, les autorités gabonaises ont été saisies par Comité de la liberté syndicale au sein de l’OIT, après réception de la plainte de l’Onep pour «atteintes à la liberté syndicale».
«Il faut que le Comité de la liberté syndicale choisisse de mettre ce cas à l’ordre du jour. Puis, si c’est le cas, il pourra émettre des recommandations dont il assurera le suivi auprès de l’État. Dans certains cas, des missions de l’OIT peuvent être dépêchées», a confié un porte-parole de l’OIT. Le Comité de la liberté syndicale tiendra sa prochaine réunion en novembre prochain. C’est en novembre que le Comité de la liberté syndicale tiendra sa prochaine réunion.
La plainte de l’Onep a été motivée par son éviction d’une procédure de négociation collective initiée en mars 2017 au sein du groupe pétrolier Maurel et Prom, pour mettre un terme à une série de grèves depuis le mois d’octobre 2016. Plus puissante organisation syndicale du secteur pétrolier, l’Onep revendique au moins 5000 adhérents.