Mi-juillet, alerté par une plainte de l'Organisation nationale des employés du pétrole (Onep), l'OIT a demandé des explications aux autorités gabonaises taxées par l'organisation syndicale d' "atteintes à la liberté syndicale". Le Comité de la liberté syndicale de l'OIT pourrait se saisir du dossier lors de sa prochaine réunion de novembre.
Dans une « plainte » datée du 29 mai que Jeune Afrique a consulté, l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) attaque l’État du Gabon auprès de l’Organisation internationale du travail (OIT). L’organisation syndicale, qui revendique 5 000 salariés membres dans le secteur pétrolier gabonais, estime que l’État a porté atteinte aux libertés syndicales.
Le syndicat pense avoir été indûment évincé d’une procédure de négociation collective initiée en mars 2017 au sein du groupe pétrolier Maurel et Prom, pour mettre un terme à une série de grèves depuis le mois d’octobre 2016, dans un contexte social tendu du fait de l’élection présidentielle de septembre dernier et de la revente de l’entreprise française au groupe indonésien Pertamina... suite de l'article sur Jeune Afrique