Ce classement est le résultat des efforts fournis par les autorités ces dernières années, en vue de développer ce secteur.
Selon le récent classement de l’Association mondiale des opérateurs télécoms (GSMA), le Gabon trône au sommet de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC), en termes de connectivité mobile. Classé à la onzième place au niveau africain (113e au niveau mondial), le pays est en effet le premier en Afrique centrale, selon la note de GSMA. Il devance le Cameroun, 19e africain et 124e mondial.
Le Gabon conforte ainsi sa position de leader en matière de télécommunications dans la sous-région. En décembre 2016, l’Union internationale des télécoms (UIT) publiait son rapport qui mesure la société d’information dans le monde et logeait le Gabon au 12e rang africain, sur 46 pays du continent notés. Rang qu’il occupait d’ailleurs un an plus tôt dans le précédent rapport.
Ce pays est ses deux millions d’habitants environ sont cependant assez loin du champion africain de la connectivité mobile qui est, selon GSMA, l’Ile Maurice. Avec un score de 62,7 points, cet Etat insulaire de l’Océan indien arrive au 76e rang à l’échelle mondiale.
Le classement mesure la capacité de plus de 150 pays à connecter ses citoyens à l’internet mobile, et les classe selon un score allant de 0 à 100 points. Il se base sur quatre facteurs clés : l’infrastructure (les installations permettant l’accès à l’internet mobile), les prix (appareils et forfaits mobiles), le degré de prédisposition des citoyens non connectés à s’initier à l’internet mobile (compétences, environnement culturel et politique, etc..), et enfin le contenu (disponibilité de services répondant aux besoins d’une population locale).
L’Afrique du Sud (84e à l’échelle mondiale) occupe la deuxième marche du podium devant la Tunisie (89e), le Maroc, l’Egypte, l’Algérie, le Botswana, la Namibie et le Ghana. L’Angola ferme le Top 10 africain. A l’inverse, la Guinée, le Tchad, la République démocratique du Congo et le Niger arrivent derniers à l’échelle africaine et sur le plan mondial, avec des scores entre 17 et 20/100.
Une situation imputable au manque sévère ou l’absence d’infrastructures ainsi qu’aux prix prohibitifs pour les populations. Le nombre de citoyens non connectés et non prédisposés à l’être engendre naturellement l’absence de contenu adapté.
Indiquons qu’à l’échelle mondiale, l’Australie, la Norvège et la Nouvelle-Zélande figurent en tête du classement avec des scores supérieurs à 85/100.