Le bureau de la mutuelle des étudiants de l’université Omar Bongo, (UOB), a annoncé lors de la conférence de presse tenue hier mardi 8 août courant au sein du campus, son approbation à la décision du Ministre de l’Enseignement Supérieur relative à l’augmentation des frais d’inscription et d’écolages dans les universités et autres grandes écoles gabonaises.Le bureau de la mutuelle des étudiants de l’université Omar Bongo, (UOB), a annoncé lors de la conférence de presse tenue hier mardi 8 août courant au sein du campus, son approbation à la décision du Ministre de l’Enseignement Supérieur relative à l’augmentation des frais d’inscription et d’écolages dans les universités et autres grandes écoles gabonaises.
« Nous sommes arrivé à l’idée que l’Université Omar Bongo ne pourrait plus faire face à ses obligations organisationnelles si elle n’entre pas dans l’effectivité de son autonomisation financière », a déclaré Makaya Makaya Ange Gaël, président de la mutuelle de l’Université Omar Bongo (UOB). Une autonomisation, selon lui, qui passe par le relèvement des frais universitaires et l’application de l’arrêté 0010/MESRSFC fixant les nouveaux montants des frais d’inscriptions et d’écolages dans l’enseignement supérieur. Une mesure qui ne fait pas forcément l’unanimité ! Pour justifier sa posture, la mutuelle s’est appuyée sur des textes réglementaires notamment la loi numéro 21/2001 du 10 janvier 2001 déterminant les principes fondamentaux de l’enseignement supérieur en République Gabonaise, du chapitre 3 (article 13) inhérent aux types de formations et conditions d’accès y afférents, du chapitre 8 et ses articles 45 à 49 sur l’autonomie et le financement des universités.
Des textes qui seuls ne justifient pas le soutien de la mutuelle à cette mesure.
En effet, sur la base d’éléments comparatifs de 12 pays repartis sur le continent africain, il ressort que le Gabon et le Maroc demeurent les deux états ayant les frais de scolarité les moins chers, et ce, malgré la récente augmentation, du moins si l’on s’en tient aux propos du président de la mutuelle. « Il est évident que l’UOB gagne à fournir ses ressources, surtout au regard de la situation économique du pays », a renchérit Makaya Makaya Ange Gaël qui estime que cette option permettra de revaloriser le système éducatif gabonais. Un relèvement des frais de scolarité qui a permis à la mutuelle d’exprimer ses attentes quant au respect du chapitre 1 de la loi 21/2000 relative à l’interdiction de la vente des fascicules et la participation des étudiants au conseil d’administration de l’UOB.