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Gouvernance : Cacophonie n’est pas synonyme de réalisme
Publié le mercredi 9 aout 2017  |  Gaboneco
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Les Gabonais sont servis en bruits de tous genres depuis la fin de l’élection présidentielle d’août 2017, mais ne savent toujours pas à quel saint se vouer, tant les promesses des gouvernants tardent à voir le jour et le changement attendu depuis 1990 par de nombreux compatriotes semble arriver à pas de tortue. Pendant ce temps cependant, la misère se fait de plus en plus poignante !

Tous les indicateurs sont aujourd’hui au rouge s’agissant du Gabon. Qu’ils relèvent d’une étude locale ou internationale, ils démontrent tous que le pays, comme on a coutume de le dire, va mal, pour ne pas dire très mal, car jamais ses habitants n’ont connu pareille incohérence entre le discours des gouvernants et leurs réalisations. Cela n’empêche et pourtant pas les politiques de nourrir quotidiennement des populations qui ont plutôt besoin de soins de qualité, d’éducation, d’emploi, de meilleures conditions de vie et de travail en somme, de parlottes parfois creuses quand on sait que plein de choses parmi toutes qui sont dites ne relèvent que du mirage.

Quand ce ne sont pas les emplois que l’on promet à grand renfort de publicité, ce sont des soins gratuits, pour combien de temps ? Ou encore, comme cela a été le cas ces dernières 72 heures à travers les colonnes du journal L’UNION, la lutte contre la cherté de la vie dans un pays sans mercuriale où des commerces voisins pratiquent à la grande surprise de tous, des prix différents sur les mêmes produits. Question : suffit-il de clamer haut et fort et sur tous les toits que l’on va désormais en guerre contre la vie chère pour que les assiettes et autres marmites se remplissent comme par enchantement ? C’est donc dire que là où les populations les attendent, ce n’est pas dans le discours, mais dans les actes, car ce n’est pas d’aujourd’hui ces décisions qui ne sont que très rarement, sinon jamais suivies de faits.

Il serait fastidieux d’énumérer les promesses non tenues quand bien même les Gabonais ne demandent que très peu de choses à leurs dirigeants par rapport aux sommes astronomiques dépensées, y compris pour le prestige et des folies existentielles. A quand la prise de conscience qui pousse tous ceux qui se sentent un destin national à travailler dans le sens du bonheur des populations sans distinction de couleur, d’ethnies ou de classes ?

« Changeons ensemble ! »

Plus qu’un slogan, cette invite ne devrait pas tarder à se matérialiser en commençant par être prise en compte par ceux-là qui ont en charge de veiller à la prospérité des communautés. L’artiste gabonais Mackjoss, s’adressant dans l’une de ses chansons à feu président Omar Bongo Ondimba, lui disait ceci : « merci Yaya Bongo… Tous les Gabonais l’ont compris, le peuple ne vit pas de projets, le peuple vit de réalités… ». En même temps, le musicien tenait à féliciter le président pour quelques unes de ses réalisations, en même temps, il lui rappelait qu’il ne fallait pas qu’il s’arrêtât en si bon chemin au risque de décevoir et de ne plus être suivi par les gouvernés.

Ce message, court soit-il, doit pouvoir servir à tous après lui et les aider à œuvrer pour le bien-être des populations. S’ils tiennent à ce que celles-ci le leur rendent positivement et ne leur tournent que très rarement le dos. Un autre artiste musicien chantait « (…) trop parler, c’est maladie… ». Sans aller dans les détails, nous ne nous limiterons qu’à ce bref passage qui nous interpelle, tant il s’agit d’évoquer ici la réalité selon laquelle, il vaut mieux surprendre que promettre. Ce ne sont pas toutes les paroles mielleuses déversées sur la place publique qui font bien, encore faut-il qu’elles soient matérialisées. On a envie de dire trêve de bavardage, il est temps de passer à l’action, car dit Pierre-Claver Akendengué « (…) C’est sur des gisements d’or que nous dansons depuis des générations… ». Comprenne qui pourra !

Dounguenzolou
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