Alors qu’il avait le statut de locataire jusqu’ici, le secrétariat général de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima), dispose désormais d’un siège à Libreville. Doté de sept niveaux et occupant une superficie totale de 2 482 m², l’édifice a été inauguré le 7 août par le Premier ministre.
La Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima) a désormais son siège à Libreville. Flambant neuf, le nouveau bâtiment a été inauguré le 7 août par le Premier ministre. Situé en plein centre-ville, l’édifice occupe une superficie totale de 2 482 m². Il mesure une trentaine de mètre de haut et comprend un rez-de-chaussée et sept niveaux avec un sous-sol de 900 m². Coût de l’investissement : 6,5 milliards de francs CFA, empruntés auprès des sociétés d’assureurs et de réassureurs implantés dans les 14 Etats de la zone Cima.
En inaugurant les nouveaux locaux, le chef du gouvernement gabonais a encouragé le secrétaire général de la Cima à «s’investir d’avantage dans la promotion des missions et activités de l’organisation». Emmanuel Issoze Ngondet a également invité les responsables de la Cima à tout mettre en oeuvre pour que «cet outil soit utile pour la Cima et l’ensemble des usagers». Car, «disposant désormais d’un cadre de travail idéal et des plus agréables, je reste persuadé que cette nouvelle infrastructure va davantage galvaniser le personnel et pousser le secrétariat général vers plus d’efficacité», a espéré le chef du gouvernement.
Présent à l’occasion, le secrétaire général de la Cima a salué l’implication des autorités gabonaises dans l’aboutissement de cet investissement. «Les premiers honneurs sont à l’Etat gabonais, sans lequel ce projet de siège n’aurait jamais vu le jour», a souligné Nchare Issofa. «A travers cette réalisation communautaire, les Etats de la Cima réaffirment leur engagement à poursuivre le challenge qu’ils se sont donné au moment de la création de cet organisme», a-t-il poursuivi.
En effet, l’organisme a pour mission de renforcer la coopération dans le domaine des assurances ; faciliter les conditions d’un développement et d’un assainissement des entreprises d’assurances et d’accroître la rétention des primes d’assurances ; favoriser l’investissement local des provisions techniques et mathématiques générées par les opérateurs d’assurances et réassurances.
Des objectifs loin d’être atteints à l’heure actuelle. En témoigne le taux de pénétration des assurances en Afrique : seulement 1% sur l’ensemble du continent. Dans ce sens le secrétaire général de la Cima entend relever le défi du «développement d’une assurance inclusive». Car, a déclaré Nchare Issofa : «la totale confiance des usagers aux assurances n’est pas entièrement acquise. Il est donc impérieux de travailler dans l’intérêt des assurés pour assurer la prospérité».
Créée le 10 juillet 1992 à Yaoundé, au Cameroun, la Cima compte 15 Etats membres : le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, les Comores, le Congo, la Cote d’Ivoire, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo.