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Le F.P.F dénonce un complot politique autour d’Ali Bongo Ondimba
Publié le lundi 7 aout 2017  |  Gabon News
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© Présidence par DR
Conseil présidentiel sur les infrastructures présidé par S.E Ali Bongo
Libreville, le 05 avril 2017 – Le président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, a présidé ce jour le Conseil présidentiel sur les infrastructures en présence du Premier ministre, M. Emmanuel Issoze Ngondet et du VicePremier ministre, M. Bruno Ben Moubamba.
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Le samedi 05 août dernier, à Angondjé dans la commune d’Akanda, les membres du mouvement le Front Patriotique des Ferrailleurs (F.P.F) ont organisé, à leur siège, une conférence de presse dont le sujet a porté sur : « La dénonciation du complot politique contre le Président de la République, Ali Bongo Ondimba ».

En effet, amené par son Président et Fondateur, Juste Louangou Bouyoméka et accompagné par ses membres, le mouvement du Front Patriotique des Ferrailleurs vient d’enclencher une étincelle qui risque fort bien d’enflammer l’actualité politique du Gabon. Affirmer tout haut ce qui se murmure dans la conscience collective des gabonais est en substance l’état d’esprit qui couvre la déclaration faite lors de cette conférence. Ainsi, comme on peut le comprendre à la lecture du thème abordé, les panélistes sont partis de la crise politique et sociale observée actuellement dans le pays pour s’interroger sur les tenants ayant aboutis à cette affligeante situation. Pour eux, tout se résume en grande partie à « une machination politique savamment orchestrée par certains fils et filles de cette nation avec la bénédiction coupable de l’ancienne puissance coloniale » qui aurait commencé depuis 2010, quelques mois après l’élection d’Ali Bongo Ondimba.


Pour étayer cette thèse, les membres du F.P.F n’ont pas manqué de relever des arguments qui, selon eux, démontrent clairement l’existence d’un complot politique devant conduire à la déstabilisation des institutions de la République et de celui qui les incarne. De ces arguments, ils ont évoqué le fait général de certaines décisions prises par le Chef de l’Etat, dès son premier septennat, s’étant soldées par des résultats insatisfaisants. Or, ceux qu’ils appellent « la néo-opposition » qui, aujourd’hui, dénoncent l’inefficacité de ces mesures ont été les mêmes qui, pour certains en avaient la responsabilité ; et pour d’autres, étant à l’Assemblée nationale, les avaient adoptées en l’état ; ceci, sans omettre la complicité implicite des dirigeants politiques de la majorité au pouvoir dont le souci de rendre efficace nos institutions et administrations laisse perplexe.

En termes illustratif, plusieurs éléments ont été avancés, à l’instar du projet de « signatures de conventions à coûts exorbitants entre le ministre de l’éducation nationale de l’époque et certains établissements d’enseignement privés, accroissant au passage la dette intérieure de l’Etat au détriment de la construction des écoles ; l’ineffectivité du projet de la construction de logements sociaux malgré les énormes moyens décaissés ; l’aménagement des voiries dont certaines n’ont pu avancer dans les délais, tandis que d’autres sont complètement bloquées ; le sempiternel problème des lourdeurs administratives nonobstant les interpellations et exigences du Chef de l’Etat ; Les actes avilissants, voire d’agressions des personnalités de la République à l’étranger, malgré le dispositif protocolaire sensé être soigneux… ». Toutes ces failles laissent paraitre les responsabilités des hommes ayant été aux commandes de ces différents projets dont certains se retrouvent désormais dans l’opposition. D’où l’évidence, selon les Ferrailleurs, d’un complot réfléchi à l’intérieur et à l’extérieur du parti au pouvoir et dont la finalité est de créer le chaos social afin de discréditer la compétence d’Ali Bongo Ondimba en tant que Président.

Dès lors, les membres du Front Patriotique des Ferrailleurs ont interpellé le Chef de l’Etat quant à l’intérêt de garder le cap sur le projet de « l’égalité des chances » pour lequel ils se sont pleinement engagés et attendent de voir établir une politique générale, foncièrement basée sur les problèmes sociaux et économiques, mais surtout dénuée de politique politicienne. Cela passe par le besoin des populations à voir impérativement se résoudre les problèmes de l’éducation nationale, de la cherté de la vie, des difficultés de logement, de constructions et d’entretiens des structures sanitaires modernes à l’intérieur du pays, et de l’insécurité grandissante dans nos villes. Dès lors, pour les membres du F.P.F, le Président de la République gabonaise doit faire montre de plus de rigueur en marquant une véritable rupture avec les pratiques anciennes dans lequel on veut le maintenir et appliquer le « changeons ensemble » dont aspire les gabonais.

Alfred Emmanuel Angoué
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