Ce lundi 7 août 2017, le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet a présidé, au centre-ville, de Libreville avenue De Kerelle et au nom du Chef de L’Etat, la cérémonie d’inauguration du nouveau siège du Secrétariat Général de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA).
Cet édifice dont les travaux de construction avait débuté le 1er août 2014 et se sont achevé en mars dernier est situé au cœur de la ville et bâti sur un terrain d’une superficie totale de 2482 mètres carrés, est délimité au nord par l’Institut d’Economie et des Finances et à l’Est par la Bourse des valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC).
Ce joyau architectural «remplit les normes internationales» selon le maître d’ouvrage. Il mesure 31 mètres de haut et compte un sous-sol de 900 mètres carrés réservés au parking et aux archives de la CIMA. Les services du secrétariat général occupent les 5ème , 6ème et 7ème étage. Chaque étage abrite une quinzaine de bureau, trois blocs sanitaires et trois locaux techniques.
Notons que, le projet a été financé par le Conseil des Ministres des Assurances (CMA), à partir d’un emprunt privé contracté auprès des sociétés d’assurances et de réassurances implantées dans les 14 Etats membres de la CIMA. Le coût estimatif de la construction du siège de la CIMA est de six milliards cinq cent millions de francs CFA.
Le Premier Ministre, s’exprimant au terme de la visite guidée des locaux, s’est félicité de l‘ouverture de ce nouveau siège, agréable, fonctionnel et encourage le Secrétaire Général de la CIMA à «s’investir d’avantage dans la promotion des missions et activités de l’organisation».
Pour Emmanuel Issoze Ngondet, les responsables de la conférence interafricaine des marchés d’assurance doivent «mettre tout en œuvre pour que cet outil soit utile pour la CIMA et l’ensemble des usagers. Ce qui confirme avec la solidité du marché des assurances.»
Pour rappel, la CIMA a vu le jour le 10 juillet 1992 à Yaoundé. Sont membres de l’organisation, les pays suivants : Bénin, Burkina, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Equatoriale, Mali, Niger, Sénégal, Tchad et Togo. Son objectif est de : renforcer la coopération dans le domaine des assurances ; faciliter les conditions d’un développement et d’un assainissement des entreprises d’assurances et d’accroître la rétention des primes d’assurances ; favoriser l’investissement local des provisions techniques et mathématiques générées par les opérateurs d’assurances et réassurances.