La libéralisation du commerce des marchandises, des services et des investissements, la levée des obstacles techniques au commerce et la définition des mesures sanitaires et phytosanitaires, couronnées des modes de règlement des litiges intégrés ainsi que la libre-circulation des personnes, sont entre autres centres d’intérêt qui étaient au cœur des cinq jours de concertation qui ont réuni une quarantaine d’experts du continent à Douala, capitale économique du Cameroun, du 1er au 4 août.
Ces derniers ont planché sur la répartition des charges collectives et réfléchi sur la mise en place d’une Task Force régionale. Car, selon les experts, les estimations du volume des échanges entre pays du continent sont évaluées à 25% sur les 10 prochaines années.
Mais au niveau régional, les experts entendent définir une stratégie communautaire harmonisée avant de la soumettre au niveau continental. «Il est prévu que les négociations techniques prennent fin entre octobre et novembre, et que l’accord puisse être signé par les chefs d’Etats soit en décembre prochain, soit en janvier 2018», précise Emmanuel Mbarga, négociateur en chef de la zone de libre-échange continentale pour le Cameroun dans la presse locale.
La Task Force régionale mise en place au cours de cette réunion présidée par le délégué du Gabon, devrait se réunir à la fin de ce mois, apprend-on de Cameroon Info ; une autre réunion se tiendra à Durban en Afrique du Sud avec l’ensemble des participants de la session de Douala. Pour certains Etats comme le Cameroun, il est question d’intégrer cet espace commercial d’une valeur de 3400 milliards de dollars avec des choses à proposer. «Il s’agit de renforcer les capacités de production, de productivité, question de fabriquer des produits qui vont circuler dans les autres pays », explique l’expert camerounais.