Afin de leur permettre de mieux défendre les droits des indigents, 61 avocats de 25 pays dont le Gabon, suivent une formation de 3 jours, à compter du 1er août à Arusha en Tanzanie, grâce à un programme de formation initié par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (AfCHPR).
Désormais, les droits indigents seront valablement défendus devant la Justice. C’est l’ambition du programme de formation lancé le 1er aout à Arusha en Tanzanie, par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (AfCHPR), à l’endroit des 61 avocats issus de 25 pays parmi lesquels le Gabon.
Prévue s’étaler jusqu’au 4 août, la formation de facilitation de l’administration de la justice, vise selon le président de la Cour, «à familiariser les avocats avec les aspects judiciaires et opérationnels de la Cour», a expliqué Sylvain Ore.
Elle mettra également «à jour le groupe de quarante avocats sur le régime d’aide juridique. De la même manière que les avocats seront équipés des compétences pour représenter efficacement les candidats indigents», a ajouté le président de la Cour africaine.
Les bénéficiaires de cette formation proviennent de 24 pays que sont : le Gabon, l’Ouganda, l’Algérie, le Bénin, Burundi, Cameroun, République démocratique du Congo, l’Égypte, Gambie, l’Italie, Kenya, Libéria, Mali, Mauritanie, Nigeria, Rwanda, Sénégal, Afrique du Sud, Tanzanie, Togo, Royaume-Uni, États-Unis, Zambie et le Zimbabwe.
La Cour africaine de droit de l’homme est établie sur la base du Protocole de la Charte africaine des droits de l’homme en vigueur depuis 2006. Actuellement ratifié par 30 pays de l’Union africaine, ce protocole complète le mandat de protection de la Commission africaine sur les droits de l’homme et des peuples, en prenant des décisions contraignantes sur les plaintes relatives aux droits de l’homme soumises à son appréciation.