Tout en stigmatisant une "instrumentalisation de la Cour constitutionnelle", il a réaffirmé la participation de ses troupes au prochain scrutin législatif.
RÉAGISSANT dernièrement chez un de nos confrères en ligne sur le récent report des élections législatives en avril 2018 par la Cour constitutionnelle, le président des Démocrates, Guy Nzouba Ndama, a dénoncé
" une décision dilatoire" en estimant que " le gouvernement veut gagner du temps en pensant que les Gabonais auront oublié ce qui s'est passé en août 2016, tout en pariant sur un épuisement de l'opposition d'ici avril 2018".
Stigmatisant au passage " l'instrumentalisation de la Cour constitutionnelle par le gouvernement", l'ancien président de l'Assemblée nationale a avancé que " le cas de force majeur évoqué ne tient pas la route". D'autant que, selon lui, le gouvernement avait suffisamment de temps pour organiser le Dialogue politique en tenant compte des délais fixés par la Cour. " Les choses ont traîné en longueur pour amener la Cour constitutionnelle à appliquer la volonté du gouvernement ", a-t-il déploré.
A ses yeux, la mauvaise volonté de l'équipe gouvernementale est d'autant plus manifeste qu'elle aurait pu mettre en œuvre les résolutions d'Angondjé par ordonnances.