En hausse de 31% par rapport à la même période l’an dernier, cette performance caractérise les fondamentaux de cette entreprise qui a une filiale au Gabon.
Réuni le 26 juillet 2017, sous la présidence de Christel Bories, le Conseil d’administration d’ERAMET a examiné les comptes du premier semestre 2017. Au sortir de cette rencontre, Christel Bories, a décliné le bulletin de santé de l’entreprise, pour les six premiers mois de l’année.
« Les résultats du premier semestre sont en forte hausse. L’année 2017 est une année charnière pour ERAMET. Le Groupe n’est encore qu’au début de sa transformation et l’environnement au sein duquel il évolue reste incertain », a-t-il indiqué.
Pour le PDG, les objectifs pour le futur sont clairs. Il s’agira, d’une part, d’accroître la compétitivité dans tous les secteurs d’activités et, d’autre part, de trouver les bons relais de croissance porteurs d’avenir. Autrement dit, le groupe français vise l’excellence managériale et opérationnelle à tous les niveaux de notre organisation.
« Mon ambition, en tant que nouveau président directeur général, est de définir une nouvelle stratégie pour le groupe visant une croissance rentable. Pour y arriver, nous devons nous transformer pour devenir plus agiles et plus réactifs, dans un monde en constante mutation », a-t-il indiqué.
Pour ce faire, il indique que toutes les équipes sont pleinement mobilisées pour la réalisation de ces objectifs qui conduiront ERAMET sur la voie du succès.
Le résultat opérationnel courant du groupe est en forte progression, à 256 M€, (166,4 milliards FCFA), en constante progression depuis deux semestres, progression essentiellement liée à l’évolution favorable des cours mondiaux du manganèse.
Quant au résultat net part du groupe, il reste positif à 81 M€, (52,65 milliards FCFA) en progression par rapport à celui du premier semestre 2016 (-141 M€), alors qu’il avait été en perte de 179 M€ (1 116,65 milliards FCFA) pour l’année 2016.
Le niveau d’endettement net s’établit à 664 M€ (431,6 FCFA), au 30 juin 2017, contre 836 M€ (543,4 FCFA), fin 2016, en diminution constante depuis son point le plus haut atteint à la fin du premier semestre 2016.
Cette réduction de l’endettement est le résultat d’une part de la priorité donnée par l’entreprise à la génération de cash et d’autre part de l’amélioration des marchés. Le ratio dette nette sur capitaux propres s’établit à la fin du 1er semestre 2017 à 36 %.
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