Plusieurs personnalités proches du président Ali Bongo Ondimba lancent un mouvement dont l'objectif est double. Répliquer au discours de l'opposition et rénover le Parti démocratique gabonais.
« Nous disons ça suffit. L’élection présidentielle est terminée. Ceux qui veulent prendre le pays en otage ont eu le champ libre jusqu’ici. Nous allons désormais leur donner la réplique », promet Alain Claude Bilie By Nze, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, qui parle ici au nom d’un groupe de personnalités proches du président Ali Bongo Ondimba. Parmi elles, le ministre des Affaires étrangères, Pacôme Moubelet, le ministre de l’Égalité des chances, Blaise Louembe, le ministre de l’Économie, Régis Immongault, l’ancien ministre du Travail Simon Ntoutoume Emane…
Ce nouveau mouvement veut suppléer le Parti démocratique gabonais (PDG), le parti au pouvoir jugé « aphone » face à des adversaires qui contestent depuis un an la légitimité d’Ali Bongo, proclamé vainqueur de l’élection du 27 août 2016. « Nous travaillons à rassembler nos amis autour de la défense de notre pays et d’Ali Bongo Ondimba, le président qui a été élu, explique un ancien ministre qui a travaillé dans la mise en place du projet ». Pour l’instant, le mouvement n’a pas de nom. Mais il n’a rien voir avec le Mouvement gabonais pour Ali Bongo Ondimba (Mogabo), créé quelques mois avant l’élection présidentielle avant d’être dissous sous la pression des fondateurs du courant Héritage et Modernité notamment.... suite de l'article sur Jeune Afrique