L’Association solidarité internationale des femmes organise une journée pour la paix lundi baptisée «Les Colombes de l’espérance».
De concert avec le reste de la planète, le Gabon célèbre demain, lundi, la Journée panafricaine de la femme avec comme particularité le lancement du projet «Les Colombes de l’espérance». A l’initiative de l’Association solidarité internationale des femmes (A’SOIF) en synergie avec le Groupe de travail des femmes leaders pour la paix et la solidarité du Gabon (GTFLEPS-Gabon), ce projet intervient dans un contexte de crise post-électorale au Gabon qui reste encore dans les cœurs.
En attendant la mise en œuvre des résolutions du dialogue politique initié par le président Ali Bongo Ondimba, le pays reste toujours marqué par les séquelles héritées de cette crise. L’occasion faisant le larron, les membres de cette association entendent saisir ce 31 juillet pour lancer un vibrant appel aux Gabonais pour un retour à la paix, à la réconciliation et à l’unité.
Au cours du point de presse donné le 27 juillet dernier à Libreville, les leaders de cette association ont tenu à situer l’opinion sur les tenants et les aboutissants de leur projet. «La femme étant le fondement de notre société, se révèle être une éducatrice de premier plan car, elle donne vie et suit l’évolution de ses enfants», a expliqué Victoire Lasseni Duboze, présidente de l’association A’SOIF qui avait à ses côtés Pepessi Ogouliguende, coordonnatrice du GTFLEPS-Gabon.
Elles entendent profiter de cette occasion pour dresser le bilan de la situation qu’elles vivent au quotidien dans les différents pays et développer une nouvelle dynamique de développement des nations.
Placée sous le thème : «la solidarité est un acte de paix», cette célébration sera articulée autour des points tels que : une action de prière en faveur de la paix ; l’appel à la solidarité ; le lâcher des colombes ; les cartes de l’espérance ; le concept de la solidarité ; le défilé de mode (Femmes actives pour la tolérance et la paix) et les coups de pédale pour la non-violence.
« Cette activité marquera la journée panafricaine de la femme et servira de lancement au dit projet qui s’articulera autour de plusieurs événements jusqu’en décembre 2017», a-t-elle précisé.