La sixième édition de «La Rencontre des Aigles», organisée par la mission d’évangélisation Jésus-Christ est la réponse (JCR), aura lieu du 23 au 27 août à Libreville. Le promoteur de cet événement, le Révérend Gaëtan Piébi Mbindzi a précisé, le 29 juillet 2017, les contours de cette rencontre destinée à l’élévation de la foi pour la préservation de la nation. Le Gabon tient debout parce qu’il y a «les genoux des gens qui fléchissent».
Organisée pour la sixième fois dans le cadre des activités de «La grande Manif», «La Rencontre des Aigles», a été au centre de la conférence de presse organisée le 29 juillet à Libreville par les hommes d’église. Le Révérend Piébi Mbindzi a présenté les contours de cette manifestation qui va se dérouler du 23 au 27 août au Gymnase d’Oloumi, sous la thématique de l’élévation du «niveau de la foi et de l’espérance».
Pendant les cinq jours que dureront ces activités de la mission JCR, ce sont les bishops Henry Fernandez (USA), David Eberechukwu et Humprey Erumaka, tous deux du Nigéria, qui entretiendront les chrétiens sur les problématiques à aborder. Pour Gaëtan Piébi Mbindzi, «il y a beaucoup de personnes qui n’ont plus la foi», or, a-t-il souligné, «il ne faut pas baisser les bras».
Cette réalité est frappante au Gabon où les temps sont durs, les finances rares et où «les gens disent qu’il faut que ça pète». Face à ce pessimisme, l’homme d’église a invité les Gabonais à ne pas «se décourager, à ne pas abandonner». «Croyons en l’avenir», a-t-il martelé ajoutant que «Dieu a un plan» pour le Gabon et «ce pays tient debout parce qu’il y a des gens qui fléchissent les genoux, parce qu’il y a des gens qui prient tous les jours». «S’il n’y a pas une colère contre notre médiocrité, rien ne changera. Derrière chaque oppression se cache une bénédiction. Qui ne se trompe pas ? L’erreur est un indicateur de changement, ce n’est pas l’échec», a-t-il poursuivi.
L’événement se déroulera sur un programme subdivisé en trois plénières : l’école du ministre, le «prophetic voice» et la soirée des Aigles.
Tout en invitant la nation à davantage croire en Dieu, le promoteur de la Mission JCR a demandé aux Gabonais de ne pas «déposer les clés sous le paillasson», précisant qu’une «génération doit vider son contenu sur une autre».