Après le Gabon et le Cameroun, le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé, le 17 juillet 2017, le décaissement d’un montant de 51,2 millions de dollars (30 milliards de francs) au profit de la République centrafricaine au titre de la facilité élargie de crédit (FEC).
Cet appui financier vise à aider le gouvernement centrafricain à faire face à la grave crise financière qui secoue ce pays de l’espace Cemac. Mais également à répondre à des besoins additionnels de balance des paiements liés à l’accélération de l’apurement des arriérés envers les petites et moyennes entreprises fournisseurs de l’État. Toute chose qui devrait contribuer à la cohésion sociale et à la croissance économique.
« Les résultats enregistrés dans le cadre du programme appuyé par la FEC ont été satisfaisants en dépit d’une situation sécuritaire difficile. Outre les efforts engagés pour promouvoir le dialogue et la réconciliation nationale, la mise en œuvre soutenue du programme est essentielle afin de dégager la marge de manœuvre budgétaire requise pour les dépenses de développement, d’améliorer le climat des affaires et de promouvoir une croissance plus forte et plus inclusive », a indiqué le directeur général adjoint du FMI, Mitsuhiro Furusawa.