L'aile dissidente de l'Alliance démocratique et républicaine (Adère) dirigée par Victor Missanda a réagi hier, suite au report à avril 2018 des élections législatives par la Cour constitutionnelle.
Ce parti, membre de la Majorité républicaine et sociale pour l'émergence, a dit prendre acte et ''se réjouit de cette décision louable'' que vient de prendre l'institution présidée par Mme Marie-Madeleine Mborantsouo, sur saisine du gouvernement. C'était au cours d'une déclaration faite, hier, par le président de ce pan de l'Adère.
Pour Missanda et les siens, ce second report se justifie par la volonté des dirigeants d'améliorer de manière substantielle le système électoral dans notre pays. Lequel est, selon eux, décrié dans son ensemble par la classe politique gabonaise. Aussi se justifie-t-il dans le sens où, a déclaré Victor Missanda, « il permettra assurément aux parlementaires et à l'Exécutif de transformer les conclusions du Dialogue politique dans l'arsenal juridique, afin qu'elles aient un caractère exécutoire et opposable à tous ».