Réunis samedi dernier, au QG de Jean Ping, autour de Jean Eyeghe Ndong, partisans et sympathisants de la Coalition pour la nouvelle République (CPNR) ont affirmé leur détermination à poursuivre leur combat politique sans plus affronter les forces de l'ordre.
Pour l'ancien Premier ministre d'Omar Bongo Ondimba, cette initiative vise à démontrer à l'opinion nationale et internationale que, contrairement à ce qui se dit ici et là, " ils ne sont ni partisans de la violence ni de la haine ou de la division". D'autant plus que, selon lui, il ne sert plus à rien d'exposer les populations et leurs militants à la répression des agents commis au maintien de l'ordre public.
Poursuivant son propos, le sénateur du 2e arrondissement de la commune de Libreville a " jugé grave la situation sociopolitico-économique actuelle du pays, caractérisée par des nombreuses grèves paralysant l'administration publique et les entreprises". Une situation qui, a-t-il poursuivi, se matérialise par un ralentissement de l'activité économique et des licenciements un peu partout. Ce qui, a-t-il précisé, " pourrait aggraver les tensions sociales".
Dans la foulée, il a annoncé le lancement de l'initiative " Samedi jaune" consistant, pour leurs partisans et militants, " à se vêtir d'un vêtement ou d'un accessoire jaune à partir du samedi prochain, tout en observant une minute de silence à 6 heures du matin et 18 heures le même jour".