Paris, Berlin, Genève, Bruxelles, New York, Addis-Abeba… Jean Ping, 74 ans, ne lâche plus son bâton de pèlerin. Objectif ? Convaincre la communauté internationale de faire pression, sans lui épargner les sanctions, sur Ali Bongo Ondimba, son rival, afin de l’amener à lui céder son fauteuil de président.
Dix mois après un scrutin qu’il estime avoir remporté, l’ancien président de la Commission de l’Union africaine (2008-2012) accorde donc des interviews tous azimuts. Dans la capitale française, c’est au Prince de Galles, un palace du 8e arrondissement sis à un jet de pierre de son pied-à-terre parisien, qu’il reçoit les journalistes, une tasse de thé ou un verre de lait chaud à la main. Parmi ces derniers figurent des représentants du Monde, de Libération et de diverses publications parmi lesquelles Jeune Afrique, avec lequel, depuis sa défaite face à Nkosazana Dlamini-Zuma pour la présidence de la Commission de l’UA, en 2012, il entretient des relations passionnelles.
Ping s’était en effet convaincu que nous « roulions » pour la Sud-Africaine. Sur quelles bases ? Mystère. Rebelote en 2016 avec la présidentielle gabonaise. Il en veut notamment à l’auteur de ces lignes, qu’il connaît pourtant bien. Et qui ne retire pas un mot de ce qu’il a pu écrire avant et après ce scrutin catastrophique.... suite de l'article sur Jeune Afrique