Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Économie
Article
Économie

Le gouvernement suspend l’importation du ciment pour une période de deux ans
Publié le lundi 24 juillet 2017  |  Le Nouveau Gabon
Le
© Autre presse par DR
Le gouvernement suspend l’importation du ciment pour une période de deux ans
Comment


Dans le cadre de la régulation et de l’assainissement du marché du ciment au Gabon, le gouvernement vient de décider de la suspension de l’importation de ce matériau pour une période de deux ans.

Selon le gouvernement, cette mesure qui intervient après plusieurs mois de travail entre les acteurs du secteur public et ceux du secteur privé, vise essentiellement la protection du marché local. Laquelle protection se traduit par la volonté de valoriser la filière ciment et la protection des investissements ; le maintien des emplois existants et la création d’emplois nouveaux en faveur des travailleurs locaux.

Cette mesure implique également la protection du consommateur, du circuit de distribution et la préservation du pouvoir d’achat des ménages ainsi que la mise en œuvre du programme d’industrialisation.

Autrement dit, indique le gouvernement, cette mesure temporaire permettra de relancer le tissu industriel de la cimenterie, en conformité avec la politique d’industrialisation du pays. Dans ce cadre, un accord de suivi de ces engagements a été signé entre le gouvernement et les producteurs locaux de ciment.

Cet accord définit les engagements en termes d’approvisionnement du marché, de fiabilité du circuit logistique, de prix, de création d’emplois et de mise en œuvre d’un programme d’industrialisation moderne à l’échelle nationale.

En contrepartie, l’Etat entend exiger des investissements liés aux facilités générées par cette mesure. En cas de violation des obligations inscrites dans l’accord de suivi, le gouvernement se réserve le droit, sans sanctions imposables à son encontre, de surseoir ou d’annuler cette décision.

Stéphane Billé
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment