Le gouvernement gabonais a récemment adopté le projet de décret fixant la procédure de désignation des chefs d’établissements publics d’enseignement supérieur.
Pris en application des dispositions de l’article 51 de la loi fondamentale, le texte sus-cité vise la modernisation de la gouvernance universitaire en déclinant les objectifs à atteindre sur les plans administratif, académique et financier par les postulants aux fonctions de chef d’établissement. Ce qui signifie par exemple qu’à l’université Omar Bongo de Libreville, le recteur devrait désormais avoir un cahier des charges qui inclut même des performances financières à atteindre, le nombre d’étudiants à inscrire, un seuil de diplomation à relever, etc.
Le chef d’établissement, une fois nommé, signera un contrat de performance avec la tutelle et proposera trois noms pour chaque poste de responsabilité académique.
Pour les universités et grandes écoles rattachées, il s’agit des postes de vice-recteurs, doyens et vice-doyens, directeurs généraux et les chefs de départements. Pour les grandes écoles spécifiquement, sont concernés les postes de directeur des études et les chefs de départements.