Suite à une nouvelle saisine du Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, la Cour constitutionnelle a rendu, la semaine dernière, une décision relative à un nouveau report du scrutin législatif au deuxième trimestre de l'année prochaine.
TOUT le monde le voyait venir, ce report de plus, mais personne ne savait exactement quand il devait être acté, ni quelles en seraient les nouvelles échéances. D'autant plus que, non seulement depuis plusieurs mois rien ne laissait entrevoir que le gouvernement pouvait organiser les élections législatives d'ici le 29 juillet prochain, au plus tard, mais en plus, davantage de rumeurs évoquant un nouveau report devenaient persistantes dans les états-majors politiques.
On se souvient de ce que, il y a quelques semaines, on se posait, dans nos colonnes, la question de savoir ce que le gouvernement pourrait brandir à la Cour constitutionnelle, seul organe compétent en la matière, comme "cas de force majeure", pour justifier un nouveau report du scrutin législatif qui, selon la Constitution, devrait se tenir depuis le mois de décembre 2016. "Le gouvernement, écrivions nous à l'époque, peut-il présenter la mise en application des Actes du Dialogue politique organisé en avril et mai dernier au stade d'Angondjé comme suffisante pour constituer un cas de force majeure motivant un report des Législatives ?".