C’est ce qui ressort d’une lettre adressée au ministre de l’Éducation nationale et de l’Éducation civique, Florentin Moussavou, datée du 7 juillet dernier. Les responsables des établissements confessionnels fustigent non seulement la suspension totale de la subvention qui leur était allouée jusque-là, mais également des impayés de frais de scolarité des élèves, qui sont officiellement orientés en classe de 6e dans leurs établissements respectifs; rapporte le quotidien l’Union.
Dans leur adresse au ministre, ils menacent de ne recevoir d’admis en classe de 6ème qu’après paiement complet des arriérés de scolarité. « Nous nous engageons à percevoir, dès la rentrée 2017-2018, les frais de scolarité des élèves admis en en 6e et transférés dans nos lycées et collèges. Il en sera de même pour tous les anciens élèves orientés dans nos établissements depuis 2007, à la différence toutefois qu’ils devront d’abord s’acquitter des arriérés de l’année scolaire 2016-2017 jusqu’ici impayés par l’État.», ont-ils brandit.
Faisant remarquer que, pour cette année par exemple, «la subvention de l’État n’est toujours pas engagée.», les responsables des établissements confessionnels se questionnent en outre sur le montant qui leur est alloué.
Par ailleurs, ils s’étonnent de ce que «les frais d’écolage des élèves admis officiellement au concours et transférés dans nos établissements restent coincés au Trésor public depuis le mois de mars, aux dépens du bon fonctionnement de nos unités scolaires».
Avec cette lettre au ton menaçant, les responsables des établissements catholiques annoncent déjà les difficultés auxquelles seront confrontés les élèves, parents d’élèves et le ministère dès la rentrée académique prochaine.