Le président fondateur de ce parti, qui a été récemment démis de ses fonctions lors d'une assemblée générale extraordinaire, l’a déclaré le week-end dernier en installant un organe de base dans le sixième arrondissement de la commune de Libreville.
Mbadinga se considère toujours comme le président de l’Union des patriotes gabonais loyalistes (UPG-L). Pour preuve, l’homme a procédé, dimanche dernier, à l’installation d’une cellule de base au quartier Nzeng-Ayong-Dragage, dans le sixième arrondissement de la commune de Libreville. Le président «déchu» estime que cette décision issue de l’assemblée générale extraordinaire, qui a été organisée par certains cadres du parti, est frappée de "nullité totale", d’autant que cette assemblée extraordinaire est illégale, au regard des statuts du parti, qui ne prévoient en aucun cas « une assemblée générale constituée des membres du bureau exécutif constituant une instance délibérative ».
Pour lui, « ce qui anime ces dissidents, ce sont des mains noires qui veulent déstabiliser » son parti politique et lui-même. « Et comme je l’ai promis, celles-ci seront dénoncées publiquement, car pour certains, il s’agit des anciens Pdgistes qui sont venus se laver dans l’opposition pour être propres, sur le dos des leaders qui se sont battus depuis 1990 contre le pouvoir en place ».