Depuis le 17 juillet 2017, se déroule à Libreville un atelier sur les meilleures pratiques dans la passation des marchés publics du secteur de l’eau et de l’électricité.
Prévenir les dysfonctionnements décriés tant par les opérateurs que par les institutions internationales en ce qui concerne les ententes directes devenues la règle et la compétition l’exception, et revisiter la réglementation afin de faire jouer l’équité dans ce secteur, constituent l’objectif de cet atelier organisé par le ministère de l’Eau et de l’énergie. « Il en est de même de l’échange des expériences des uns et des autres, qui va permettre d’identifier les problèmes rencontrés ainsi que les solutions à apporter pour les résoudre. Toutes choses devant contribuer au renforcement des capacités des agents du ministère de l’Eau et de l’Energie », explique Guy-Bertrand Mapangou (photo), ministre de l’Eau et de l’énergie.
La direction générale du Budget et des Finances publiques, l’agence de régulation des marchés publics et l’Agence nationale de promotion des investissements vont ainsi entretenir les responsables de ce département ministériel sur les bonnes pratiques en matière de passation des marchés, et les outiller dans les divers segments qui permettent d’opérer une sélection efficace des prestataires.
Il y a environ un mois, la représentante résidente de la Banque mondiale au Gabon et en Guinée équatoriale, Sylvie Dossou, arrivée en en fin de séjour, insistait sur la fin des ententes directes au profit de la compétition dans ce domaine. Une option qui, si elle était appliquée pleinement par le gouvernement, mettrait fin selon elle, à la corruption et à la mauvaise gestion des ressources publiques observée à travers la réalisation de plusieurs chantiers dans le pays.