Libreville – L’attaché de coopération spécialiste de la gouvernance et du développement en poste à l’ambassade de France au Gabon, Antonin Raoust a récemment lancé un appel en direction des responsables d’associations et autres leaders de la société civile gabonaise, les invitant à souscrire au programme baptisé : « Projets innovants des sociétés civiles et coalition d’acteurs (PISCCA) » pour bénéficier des financements relatifs à ce projet.
« Nous appelons la société civile gabonaise à s’accaparer de cet outil », a lancé M. Raoust. Le PISCCA met à contribution une enveloppe de 120 millions de FCFA pour financer les meilleurs petits projets vecteurs du développement local. Il vise également à renforcer la structuration de la société civile gabonaise au travers du réseautage des différentes thématiques qui contribuent fortement au développement communautaire.
Les associations intéressées devaient mettre en exergue trois axes prioritaires à savoir : « les droits fondamentaux des femmes et des enfants, l’insertion économique de la jeunesse et du développement local, le regroupement et mise en réseau des acteurs de la société civile gabonaise ».
Pour un projet retenu, le montant minimum à financer est de 5,25 millions de FCFA. L’enveloppe la plus élevée s’élèvera à 25 millions de FCFA. « Nous souhaitons financer les projets qui vont s’inscrire dans la durée », a précisé le diplomate français.
Il s’agira des projets concernant la lutte contre illettrisme et la déscolarisation chez les jeunes filles, la prévention des maladies sexuellement transmissibles, la lutte contre les grossesses précoces et l’accompagnement des jeunes mères.
Les projets retenus devaient également mettre un accent, entre autres, sur la socialisation des enfants abandonnés, l’insertion professionnelle des jeunes, le développement des Activités génératrices de revenus (AGR) et celles liées aux Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).
Un manuel de procédure pratique, la formation, la bonne gouvernance seront mise en évidence pour accompagner les futurs entrepreneurs.
La première réunion publique à l’intention des acteurs de la société civile intéressée par le projet aura lieu le 17 juillet prochain à l’Institut français du Gabon (IFG).