Selon un récent classement du Fonds monétaire international (FMI), le secteur informel représente au Gabon entre 40 et 50 % du PIB. L’évolution du phénomène, mentionne l’organisme, est toutefois dépendante des facteurs liés à la gouvernance.
Le rapport du FMI qui décrit l’évolution du secteur informel en Afrique et détermine le classement et la position du Gabon, traduit une réalité commune au continent africain. Selon les estimations du FMI, le secteur informel représente entre 20 à 65% du PIB des économies africaines contre une moyenne d’environ 34% pour la seule région d’Afrique subsaharienne au cours de la période 2010 à 2014.
En dépit du fait que les économies du continent sont pour la plupart aujourd’hui dépendantes de cette réalité économique, le phénomène connait cependant au Gabon, une évolution modérée. En effet, exprime les résultats du rapport du FMI, le secteur informel représente entre 40 et 50% du PIB au Gabon et se présente comme une source de financement importante. Toutefois, sa variation d’un pays à l’autre est dépendante de celle du revenu accroître ou abaisser le phénomène. Et si des pays comme le Gabon sont vulnérables au phénomène, c’est avant tout en raison de la mal gouvernance qui permet d’offrir des avantages au développement de cette forme d’activité si particulière.
Ainsi, que l’on soit au Gabon ou ailleurs, les facteurs d’aggravation du phénomène sont multiples et touchent essentiellement la mal gouvernance. Le FMI identifie les charges fiscales et sociales, la qualité d’institutions, la taille du marché, la faiblesse du système judiciaire, le problème d’accès au financement comme les principales causes au développement important de ce phénomène en Afrique.
Tous les articles d'actualités
