Le principal opposant du président gabonais se plaît à croire qu’Ali Bongo, mal élu en 2016, partira du pouvoir contraint par la révolte populaire.
« Bon courage, papa ! » Au bar d’un palace parisien, Dominique Ngouabi salue Jean Ping qu’il croise par hasard. Costume sombre et ceinture Hermès, le fils de l’ancien président marxiste-léniniste du Congo-Brazzaville Marien Ngouabi, assassiné le 18 mars 1977 dans des conditions troubles, encourage celui qui se considère comme le « président élu » du Gabon.
« C’est fou. Il ressemble comme deux gouttes d’eau à son père », glisse Jean Ping, troublé. « Toutes nos forces. On est avec toi », assure le « petit Ngouabi », homme d’affaires et diplomate de l’ombre qui fut conseiller spécial de l’ancien chef d’Etat centrafricain, François Bozizé, renversé en mars 2013. Les époques se croisent et s’entremêlent dans les salons de l’hôtel parisien Prince de Galles, avec un relent de politique franco-africaine surannée.
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