Une juge d’instruction française a retenu la qualification de « crime contre l’humanité » dans l’enquête sur les violences postélectorales à Libreville. Un rebondissement de plus dans le duel qui s’éternise entre Ali Bongo Ondimba et son opposant Jean Ping.
Près d’un an après le scrutin présidentiel gabonais, le conflit postélectoral entre Ali Bongo Ondimba (ABO) et son challenger, Jean Ping, est entré dans une séquence judiciaire inédite. Par magistrats et avocats interposés, chacun des deux rivaux tente de décrédibiliser, d’isoler ou au moins d’affaiblir l’autre.
Sur ce nouveau terrain d’affrontement, Jean Ping vient de remporter une victoire symbolique : le 26 juin, une juge d’instruction du tribunal de grande instance de Paris a en effet retenu la qualification de « crime contre l’humanité » dans le cadre d’une procédure portant sur l’intervention musclée des forces de sécurité gabonaises au quartier général de campagne de l’opposant, dans la nuit du 31 août au 1er septembre 2016.... suite de l'article sur Jeune Afrique