Le 5 juillet 2017, s’est déroulée sur le marché des titres publics de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), l’une des séances d’adjudication les plus serrées, mettant en scène quatre des six pays de la zone Cémac, à savoir le Cameroun, le Gabon, le Congo et la RCA, qui tentaient de mobiliser une enveloppe globale de 28 milliards de francs CFA.
Le Cameroun, présenté comme la locomotive économique de la zone Cémac, s’en est tiré à bon compte, avec un taux de souscription à ses titres de 105%, pour un taux d’intérêt moyen de 3,1%. Les trois autres pays ont dû se résoudre à servir des taux d’intérêt de 5%, pour renflouer leurs cagnottes respectives.
Le taux d’intérêt servi aux investisseurs par le Gabon, le 5 juillet dernier, a même atteint 5,7%, pour un taux de souscription de seulement 82%. Ce qui n’est pas de bon augure pour les prochaines opérations de ce pays sur le marché des capitaux, en dépit de la récente conclusion d’un programme d’ajustement structurel avec le Fonds monétaire international.
A la lecture des données ci-dessus, le Cameroun demeure destinataire de la confiance des investisseurs dans la zone Cémac.