En proie à des difficultés financières, la Société gabonaise de transport (Sogatra) est en passe d’être privatisée indiquent des sources bien introduites. Le nom d’Olam circule avec insistance comme repreneur de la Sogatra.
Sogatra est en passe d’emboiter le pas à de nombreuses sociétés parapubliques et publiques gabonaises ! Une rumeur persistante depuis le déclenchement de la grève des agents de l’entreprise de transports urbains et périurbains. Lesquels agents réclament le paiement de leurs arriérés de salaires. Devant la situation financière difficile, il se susurre que la multinationale Olam ambitionne de reprendre la Sogatra.
A en croire un travailleur de la Sogatra qui a requis l’anonymat : « Olam envisage garder juste 300 personnes et pas plus ». Ainsi, la filiale de la multinationale est disposée à reprendre Sogatra pour un montant pour l’heure non divulgué. Toujours selon la même source, le repreneur gardera essentiellement les techniciens, chauffeurs et autres fonctions supports stratégiques. Autre innovation, l’acquisition de nouveaux bus qui est désormais un secret de polichinelle.
Une gestion scabreuse à l’origine
Les difficultés de la Sogatra constituent un véritable casse-tête chinois alors que l’entreprise génère des recettes quotidiennes. A cela s’ajoute la subvention attribuée par l’Etat à la Sogatra. Des niches financières semble-t-il qui n’arrivent pas à couvrir la totalité des charges de l’entreprise de transports. D’où l’actuelle banqueroute. Pour certains observateurs, la cause du problème se situe dans l’importance de la main d’œuvre de l’entreprise. En effet, avec un effectif dépassant les 1000 employés, les charges sont donc beaucoup plus élevées que les entrées. Voilà, entre autre, les facteurs explicatifs des arriérés des salaires. A cela s’ajoute, la gestion scabreuse des différents managers qui se sont succédé à la tête de l’entreprise.