Paul-Marie Gondjout, Secrétaire exécutif adjoint, chargé des élections et des libertés publiques au sein de l’Union nationale (UN) et membre de la coalition Jean Ping, a animé une conférence de presse ce vendredi à Libreville. Une conférence de presse au cours de laquelle, l’homme politique demande le départ d’Ali Bongo Ondimba du pouvoir et du Gabon. Un départ, qui pour lui, va faciliter une issue à la crise politique que connait actuellement le pays.
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Le départ d’Ali Bongo du pouvoir est une nécessité pour faciliter une issue à la crise politique ; la communauté financière internationale ne peut pas continuer à aider un régime devenu illégitime qui a contribué au chaos actuel ; une transition et la remise des compteurs à zéro devraient être une conséquence du départ d’Ali Bongo pour réformer le système électoral et organiser l’élection d’un nouveau président de la République et d’un nouveau parlement.
» C’est ce qu’on peut retenir du propos liminaire de Paul-Marie Gondjout lors de sa conférence de presse animée ce vendredi à Libreville.
Le Secrétaire exécutif adjoint de l’Union nationale (UN) et un des soutiens de Jean Ping, estime que le départ d’Ali Bongo du pouvoir serait un salut pour le Gabon. Il faut clore le chapitre Bongo-PDG poursuivra t-il. Pour Paul-Marie Gondjout, il est une évidence que le début de solution à la crise post-électorale passe par un départ d’Ali Bongo du pouvoir. Rien, insiste t-il, ne pourra se faire avec lui à la tête du Gabon. Rien.
Le conférencier du jour n’a pas manqué d’attirer l’attention des Gabonaises, des Gabonais et de la classe politique nationale sur la nécessité d’une remise des compteurs à zéro et d’un réaménagement des règles du jeu. Ce qui selon lui, permettra d’organiser de nouvelles élections. Une proposition qui pour lui, ouvrirait la voie à ce qui sera demain, le moment de repenser ensemble le Gabon, en pensant les blessures du passé pour mieux entrevoir l’avenir. La classe politique gabonaise, poursuit-il, tient l’occasion de se dépasser en ayant à l’esprit ce que les pères fondateurs ont pris sur eux, fiers de l’indépendance acquise. Il est impérieux, pense t-il, de se mobiliser, de maintenir la pression et ne rien lâcher. C’est un devoir patriotique. La libération du Gabon, conclut-il, est au prix de notre libération et de notre engagement pour la justice et la paix.