À peine élue, cette proche de Jean-Luc Mélenchon a récemment été au cœur d’une polémique pour avoir défendu en 2012 la chanson Nique la France. Ce débat aurait-il lieu si elle n’était pas née à Libreville ?
Paris, le 21 mai. Lors d’une rencontre publique intitulée « Mélenchon est-il notre pote ? », des militants proches du Parti des indigènes de la République, mouvement antiraciste radical, interpellent Danièle Obono, alors candidate aux élections législatives sous les couleurs de La France insoumise. Celle-ci salue la volonté de son leader, Jean-Luc Mélenchon, d’en finir avec le franc CFA.
Si elle déclare « ne pas [se] souvenir précisément » de la position de ce dernier sur la présence pérenne de bases militaires françaises sur le continent, elle précise y être personnellement opposée. Son visage était, jusque-là, presque inconnu des journalistes politiques. Mais Danièle Obono, 36 ans, née à Libreville et bibliothécaire dans l’Ouest parisien, n’a pas tardé à faire parler d’elle.... suite de l'article sur Jeune Afrique