juge d’instruction française a récemment décidé d’enquêter sur d’éventuels crimes contre l’humanité en rapport avec les violences post-électorales qu’a connues le Gabon au lendemain de l’élection présidentielle du 27 août 2016.
C’est ce que rapporte notre confrère "Jeune Afrique" dans sa version en ligne. Il faut rappeler qu’en septembre 2016, une plainte avait été déposée en France pour "arrestation et détention arbitraire en bande organisée, torture et actes de barbarie en bande organisée, tentative d’assassinat et crime contre l’humanité". La plainte est d’un Franco-Gabonais qui aurait requis l’anonymat.
Le dépôt de cette plainte avec constitution de partie civile avait automatiquement conduit à l’ouverture, le 20 avril 2017, d’une enquête par le parquet de Paris. Enquête confiée à une juge d’instruction.
Toutefois, le ministère public avait retenu les qualificatifs "d’arrestation et de détention arbitraire, de torture et actes de barbarie, de tentative d’assassinat", mais pas de "crimes contre l’humanité". Cependant, le 26 juin dernier, la juge d’instruction a retenu ce dernier chef d’accusation. "Aucune investigation n’a été réalisée, il ne peut être d’emblée considéré que les faits qualifiés de crime contre l’humanité n’ont pas été commis", estime-t-elle.