l est difficile de croire que c'est encore l'amour fou entre le Parti démocratique gabonais (PDG) et son allié de toujours, le Centre des libéraux réformateurs (CLR). Du moins, au niveau de la cogestion du conseil municipal de la commune de Libreville.
Lors de la récente session ordinaire du conseil municipal, les élus du PDG ont dû s'appuyer sur le soutien des conseillers issus de l'opposition (y compris les indépendants), pour l'adoption des textes soumis à l'examen des conseillers municipaux. Alors que les élus du CLR, en tête desquels Jean Boniface Asselé, ont entre-temps décidé de claquer la porte de ces assises qui se sont tenues de jeudi à vendredi dernier, à la mairie centrale de Libreville.
Comme souvent depuis plusieurs années, le président du CLR n'a pas tardé à fustiger l'attitude des élus du parti au pouvoir. Expliquant que la raison de leur boycott est le fait du non-respect de plusieurs points de l'accord signé entre sa formation politique et le PDG. Notamment pour ce qui est de la cogestion du conseil municipal de la commune de Libreville. Ce dernier explique que depuis trois ans déjà, les deux parties ''tournent en rond'' avec cette situation.