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Santé: Le diagnostic de Léon N’zouba
Publié le mardi 4 juillet 2017  |  Gabon Review
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© Gabon Review par DR
Le ministre de la Santé et de la Population, Léon N’Zouba
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La capitale gabonaise a abrité le 23 juin dernier, un atelier visant à corriger les dysfonctionnements minant le ministère de la Santé. Des travaux ayant débouché sur un plan de restructuration de ce département ministériel, et sur lequel le ministre de tutelle s’est longuement prononcé.

Quelques jours après la tenue à Libreville d’un atelier sur la réorganisation du ministère de la Santé, le ministre de la Santé publique est revenu sur les principales conclusions de ces travaux. «L’analyse institutionnelle a permis dans un premier temps d’identifier tous les dysfonctionnements et, dans un second lieu, de faire des propositions d’amélioration nécessaires», a déclaré Léon N’zouba, dans une interview parue le 3 juillet dans le quotidien L’Union.

Plusieurs constats ont ainsi été relevés à l’issue de cet atelier. Notamment le fait que le département ministériel est actuellement structuré comme un ministère de la Maladie, plutôt que comme un ministère de la Santé; la structure organisationnelle actuelle du ministère ne répondant plus aux exigences d’un système de santé performant; de nombreuses structures fonctionnant sans textes organiques depuis 20 ans. Ou encore, les attributions actuelles du ministère de la Santé ne lui permettant pas de couvrir l’ensemble de ses domaines de compétences; la négligence de la médecine traditionnelle; etc.

D’où l’atelier organisé le 23 juin dernier à Libreville, pour corriger tous ces dysfonctionnements à travers un plan de restructuration du ministère de la Santé. «Ce plan reprend les trois aspects suivants: la création de deux grandes directions générales, l’une chargée de la prévention et de la promotion de la santé pour donner plus de poids à ces domaines. Et l’autre des soins curatifs pour assurer la coordination des nombreux investissements en matière d’hôpitaux réalisés ces dernières années», a expliqué le ministre de la Santé.

Le deuxième aspect, quant à lui, repose sur la création de services de médecine traditionnelle, des droits et sécurité des patients, de la santé communautaire, etc. Le dernier aspect, enfin, est la création de la direction de la santé familiale. Dans l’entretien accordé au quotidien L’Union, Léon N’zouba a par ailleurs évoqué l’origine des dysfonctionnements dans la santé. En tête desquels l’achat des intrants et le règlement des fournisseurs, le paiement de prestations par la Caisse d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), ou encore la grève des personnels de santé.

«Le paiement de la CNAMGS représente 46% du financement de nos structures sanitaires publiques hors salaires. Donc vous comprenez aisément qu’en cas de retard de paiement, il est normal que leur fonctionnement se retrouve largement perturbé», a-t-il détaillé, affirmant cependant qu’«un plan quinquennal visant à résoudre les problèmes d’approvisionnement en produits pharmaceutiques a été élaboré dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme de l’Office pharmaceutique national».

S’agissant de la grève du personnel de santé, réclamant notamment le paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP), le membre du gouvernement a ressorti la carte de la crise. «A l’instar d’autres pays, le Gabon est frappé par d’énormes difficultés liées à la crise financière et la baisse considérable du prix du baril de pétrole. Le gouvernement a pris l’engagement de payer la PIP à tous les agents du ministère de la Santé, dès que la trésorerie le permettra», a conclu Léon N’zouba.
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