Le président d’Ensemble pour la République (EPR), Dieudonné Minlama Mintogo, ancien candidat à l’élection présidentielle du 27 août 2016 a manifesté lundi dans une conférence de presse son indignation suite à la récente agression verbale exercée contre Edouard Valentin à Paris, par un groupuscule des jeunes gabonais agissant au nom de la « diaspora ».
« Je voudrai exprimer ma désolation et ma honte face à ce genre de comportements qui s’apparentent beaucoup plus à la barbarie qu’à l’expression de la démocratie », s’est indigné M. Minlama Mintogo, condamnant par ailleurs cet acte de violence.
Le 24 juin dernier Edouard Valentin, père de la première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba a été verbalement agressé et humilié par une poignée des jeunes gabonais à Paris. Le beau-père du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba était attablé sur une terrasse parisienne avec l’ancien ministre délégué à l’Economie forestière, Andrew Crépin Ngwodock.
Ils ont été traités de tous les noms d’oiseaux par les manifestants vociférant : « Assassins !!! Vous venez mangez l’argent du Gabon en France, vous avez tué des gens au Gabon, la CPI vous cherche, arrêtez-les ».
« J’appelle donc la diaspora et ses soutiens locaux à la raison et à la responsabilité », a invité l’homme politique se réclamant du centre.
« Il me parait clair que si ce type de comportements venaient à perdurer, nous ne serons pas loin d’assister à des règlements de compte en série qui peuvent aboutir à des complications encore plus graves », a-t-il averti, appelant ces derniers « d’arrêter de jouer avec le feu ».
La diaspora est identifiée par le pouvoir comme des personnes constituant les principaux soutiens de l’opposant Jean Ping à l’extérieur du Gabon. Le candidat malheureux à la présidentielle continue de contester la réélection du président Ali Bongo Ondimba. Bien avant M. Valentin, le directeur de cabinet du président de la République, Martin Boguikouma et bien d’autres officiels ont été également violement agressés verbalement à New – York aux Etat Unis par un groupe de personnes appartenant à la fameuse « Diaspora ».