La mise en service du nouveau port Cargo d’Owendo, construit par le groupe Olam, serait à l’origine des tensions actuelles, entre le groupe Bolloré et l’Etat gabonais, indique la presse locale.
Selon la même source, citant elle-même des sources concordantes proches du Palais du bord de mer, le groupe français aurait porté plainte à Paris, contre l’Etat gabonais pour non-respect de la convention de concession signé le 15 mai 2007.
Laquelle convention transfère à sa filiale, la Société des terminaux de conteneurs du Gabon (STCG), pour une durée de 20 ans, l’exclusivité du service public dans l’étude, de l’aménagement, de la gestion et de l’exploitation du terminal à conteneurs d’Owendo.
Cette convention comprend notamment les opérations de manutention bord de terre, chargement, déchargement des navires, transfert, déplacement, levage à toute manipulation et prestation liées aux opérations import et export de conteneurs dans l’enceinte du port d’Owendo et de son environnement immédiat.
A toutes fins utiles, depuis la mise en service, en attendant l’inauguration officielle prévue ce mois de juillet, une guerre des coûts d’acconage couve entre les deux places portuaires. Face à la forte concurrence en termes de tarifs appliquées par le nouveau port Cargo d’Owendo, dont les coûts seraient de 25% plus bas que ceux pratiqués jusque-là par le groupe français, la multinationale française Bolloré s’est engagée à réduire de 40% de ses frais.